Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 07:05
Maman solo 2
  
Ce jeudi matin, j'ai envie de vous parler des mamans solos. 
  
D'abord parce que c'est un sujet qui me tient particulièrement à coeur, ma mère nous ayant élevé quasiment seule, mon frère, ma soeur et moi. Je suis donc bien placée pour connaître les difficultés, de diverses natures, que cela implique d'élever seule trois enfants, par exemple.
 
Je sais aussi le courage que cela demande, surtout quand il n'y a pas de papa pour partager la garde (j'ai perdu mon papa très jeune), et donc pas de relais, à part le soutien occasionnel de mes grands-parents maternels, quand ils étaient de passage en France.
  
  
Qui sont-elles ?
  
Elles représentent 85 % des près de 2 millions de familles monoparentales que compte la France, soit une famille sur cinq, c'est dire si le phénomène des mamans solos est tout sauf anecdotique.
  
Précarité de l'emploi, difficultés financières (20 % vivent en dessous de la pauvreté), absence de vie sociale, voire de vie amoureuse, solitude parfois, inquiétudes au sujet de l'avenir ("qu'adviendra-t-il de mes enfants si je viens à disparaître ? "), les mamans solos cumulent les handicaps.
  
Pourtant, elles font preuve d'une combativité sans égal. Comme elles le disent elles-mêmes : elles n'ont pas le choix car tout dépend uniquement d'elles ! Ainsi, envers et contre tout, elles sont de tous les combats, s'interdisant de baisser la garde et même, de tomber malades. Elles sont sans conteste les reines de l'organisation et du système D : partage des tâches avec les enfants, réseau social en béton armé, bons plans, solidarité.
  
  
Trois mamans solos témoignent :
  
Pour préparer ce billet, trois mamans solos ont accepté de témoigner. Je voulais piocher ici et là des bouts de leur témoignage pour illustrer différents points du billet mais je trouve leurs témoignages si riches qu'avec leur accord, je préfère les partager avec vous dans leur intégralité (quitte à ce que le billet soit un peu long...).
  
Leur histoire, leur parcours, parfois semés d'embûches, valent bien davantage que de grands discours ou de longs conseils (un conseil de plus) sur ce qu'il faut faire, comment et pourquoi. Et n'étant pas moi-même maman solo, je ne me sens pas suffisamment légitime pour donner des "conseils", même bienveillants, et préfère donner la parole à celles qui vivent cette situation au quotidien, parfois depuis des années...
 
Pour démarrer, voici le témoignage très touchant de Carine :
 
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
 
Je m’appelle Carine, j’ai 33 ans bientôt et je suis maman d’une petite fille de 6 ans ½. Je suis séparée depuis janvier 2012 avec une grosse mésentente, et donc des difficultés notables dans l’organisation de notre foyer monoparental. Je travaille à temps plein.
 
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez, ou que vous avez rencontrées, en tant que maman solo ?
 
Les difficultés les plus importantes à mon sens sont le stress et la fatigue, dus au souhait de tenir le cap pour deux. En effet, même si le couple rompu était très peu stable, au niveau éducation et attentes de l’enfant, nous étions deux à « collaborer » en situation de crise avec l’enfant. Là, ce n’est plus le cas. Et dans une séparation, les situations de crise, il y en a !
 
Après, il y a bien sûr (mais en ce qui me concerne, je trouve cela secondaire) les travaux quotidiens un peu plus « musclés » comme rentrer le bois, monter une étagère, faire une cabane à la petite. Je mets plus de temps pour le faire mais je finis toujours par y arriver, et quand c’est vraiment trop difficile (mécanique, par exemple), j’ai deux amis hommes sur lesquels je peux compter.
 
Il y a aussi ces moments où l’enfant est couché ou chez papa, et où l’on se retrouve seule à la maison sans pouvoir discuter entre adultes, ce manque de relations d’adulte à adulte. Comme les trois jours de vacances que j’ai passés avec ma fille près de la mer cet été...  J’aime ma fille du plus profond de mon cœur, mais voilà, passer la journée à faire des pâtés de sables, puis le manège, puis le repas en extérieur et le soir encore toutes les deux devant la TV, ce sont de merveilleux moments … le premier jour puis le deuxième … et le troisième, cela commence à être difficile. J’ai honte de vous dire cela mais malheureusement c’est ce que j’ai ressenti, alors qu’à trois c’était toujours plus vivant.
 
Parvenez-vous à prendre du temps pour vous ? Si oui, à quels moments et comment y parvenez-vous ?
 
Depuis peu, j’ai décidé de prendre deux heures pour moi tous les mardis soirs pour aller à la piscine avec une amie.  En fait, le mardi soir, ma fille va dormir chez mes parents pour que le lendemain, elle puisse dormir le matin. Car toute la semaine, elle se lève à 6h 45 pour aller à la garderie et me permettre de me rendre à mon travail à 50 km de chez nous. Toutefois, je culpabilise énormément et j'ai décidé d'emmener ma fille avec moi une fois sur trois. L'amie qui m'accompagne est maman de deux enfants, elle reste donc peu avec moi  à la piscine (45 mn environ) et retourne à son foyer. La deuxième heure de piscine est donc entièrement à moi mais elle parait aussi plus longue que la première ! Toutefois, je me force à rester et à continuer car il me faut à tout prix retrouver une vie sociale et rencontrer de nouvelles personnes.
 
Après, j’aimerais essayer de sortir mais voilà, chaque fois que vous demandez à sortir et donc que l’on vous garde vos enfants, vous avez toujours un petit pincement au cœur (en tous cas, c’est mon cas). Quand ce n’est pas le regard assassin de votre «garde d’enfant» ( ami, famille ou autre ) qui semble vous dire : « va t’amuser pendant que ta fille pleure dans mes bras… » !  De plus, ma fille est très exigeante avec moi et j’ai droit à une crise si je la laisse un soir sans l’emmener. Même si celle-ci est en week-end chez son papa ! J’ai beau lui expliquer que je dois moi aussi vivre ma vie d’adulte, les crises de larmes arrivent aussitôt et le dialogue se rompt à coup sûr. Ce qui me fait culpabiliser encore plus... Si bien que je ne sors jamais sans elle.
 
Qu'est-ce qui vous pèse le plus aujourd'hui ?
 
De ne pas exister en tant que femme.
  
Je suis maman à 300% mais du coup, je n’existe plus en tant que femme. C’est l'un des motifs qui a fait que mon couple a explosé, et aujourd’hui, il me pèse encore plus du fait que le papa de ma fille a déjà refait sa vie alors qu’il a fait énormément de mal autour de lui. Un sentiment d’injustice.
 
Au tout début de notre vie à deux avec ma fille, j’étais plus épanouie, je me sentais libre. Bien sûr, la vie à la maison s’en ressentait mais le calme était là. Aujourd'hui, entre les frasques de son père, les charges, les ennuis au travail et la fatigue, le ton a changé. Je m’en veux de ne pas arriver à gérer et à rendre ma fille heureuse. Elle pleure beaucoup avec moi, elle est à fleur de peau. Et pourtant elle me dit haut et fort qu’elle m’aime, tout en me rejetant à la figure que je suis la plus méchante quand je lui dis non à quelque chose. C’est un sentiment d’échec et j’ai du mal à m’en sortir. Et j’angoisse de ne pas y arriver.
 
Qu'avez-vous mis en place pour mieux vous organiser ?
 
Je m’appuie beaucoup sur ma maman qui ne travaille pas, deux fois par semaine pour récupérer ma fille à l’école. Je prends le train pour aller travailler, ce qui me permet de faire des économies. J’abandonne l’idée d’avoir un extérieur impeccable et me consacre plus à mon intérieur (qui n’est tout de même pas au top!).
  
Nous avons affiché le tableau des tours de garde en cuisine pour s’y retrouver. Et je note tout sur mon agenda ! Et une chose que nous n’aurions jamais fait avant : ma fille transporte mes numéros de téléphone au coup de son doudou.
 
Parvenez-vous à trouver quelques avantages, finalement, à être maman solo ?
 
Vu ma situation auparavant, à part la présence masculine nécessaire à ma fille, rien n’a vraiment changé. Un avantage en effet : c’est moi qui choisis et je n’ai pas à me justifier auprès qui que ce soit. Quand nous sommes invitées, nous sommes toujours à l’heure, plus besoin d’attendre qui que ce soit. Passées ces bêtises, je dirais plutôt que tout ce qui nous semble être un avantage d’être maman solo peut très vite devenir un inconvénient. Oui j’apprécie ma liberté, mais elle me pèse aussi. Oui, j’ai tous les câlins de ma fille pour moi, mais j’ai aussi toutes les crises… Vous voyez ce que je veux dire ?
 
En ce qui me concerne, j’ai besoin d’être maman solo maintenant pour évacuer mes années de couples chaotiques, mais je ne veux pas finir mes jours seules. Je ne pense pas avoir assez de recul et de vécu en tant que maman solo pour en apprécier réellement les avantages (s’il y en a réellement ?!)
 
Quels conseils donneriez-vous aux autres mamans solos ?
 
Être maman, c’est déjà une lourde responsabilité. Alors, maman solo, imaginez ! Mais si vous n’avez pas peur de remonter vos manches, alors vous y arriverez. N’hésitez pas à demander de l’aide. Parlez, c’est important. Partagez aussi, vos rires, vos larmes… peu importe ! Si votre enfant est blessant dans ses propos, ne vous accrochez pas aux mots mais seulement au câlin qu’il viendra vous faire deux minutes après.
 
La mienne me dit que je suis méchante dix fois par jour, parce que j’ai voulu conserver des règles à la maison pour lui laisser un cadre d’éducation, alors qu’à l’opposé, chez "papa",  elle fait ce qu’elle a envie quand elle a envie, si bien que je suis la vilaine et la méchante…mais si vous lui demandez qui elle veut au quotidien, c’est … maman.
J’en ai pleuré de ces mots, et pourtant, la psychologue qui suit ma fille me l’a dit, et un autre professionnel vous le dira certainement, l’enfant déverse sa colère sur le parent qui est le plus stable, le plus droit, celui qui donne l’éducation. Votre enfant vous aime, que vous soyez maman organisée ou pas.
 
Soyez "maman aimante", et chargez votre cœur d’amour de vos enfants pour supporter la solitude.
 
Merci Carine pour ce précieux témoignage.
 
 
Demain, vous retrouverez un second témoignage, celui de Christelle, jeune avocate de 34 ans, maman de 2 enfants de 9 et 6 ans.
 
Bon jeudi à vous et à demain !
       
 
Partager cet article

commentaires

Y
Bonsoir,<br /> <br /> Je réponds un peu au message de Laure, celui dont le quotidien ressemble le plus au mien...à la différence que moi je suis un papa.<br /> Il est vrai que la grande majorité des familles monoparentales représente une maman qui élève seule son, ou ses enfants...je suis papa de deux petites filles agées de 10 et 7 ans aujourd'hui et j'élève seul mes deux magnifique petites lionnes depuis le décès de leur maman dans un accident de la route il y a 4 ans.<br /> Deux parents decédés, une belle maman qui coupe les ponts dans le mois qui suit la disparition et on se sent bien seul.Le travail à temps plein le ménage le linge les courses les bains les rendez-vous médicaux le suivi psychologique des filles les activités extra-scolaires (c important pour elles) les invitations des copines.. et j'en passe ne vous laisse plus beaucoup de temps je suis d'accord..et pourtant il faut penser à soi, pour soi, mais pour ses enfants aussi. Pour rester digne et droit, pour que l'enfant ait une image rassurante et réconfortante du parent. Je trouve pour l'instant la force de traverser mes doutes en courant plusieurs fois par semaine pendant que je laisse les filles à la garderie, et la douleur physique balaie la douleur morale. Garder des liens sociaux est de première importance, pour parler de tout et de rien mais sans jamais se plaindre surtout. On avance avec notre histoire, on parle beaucoup (j'ai deux petites filles très matures évidemment même si je veille à ce qu'elles aient des vies de petites filles "normales") on rigole beaucoup et on relativise les petits bobos de la vie beaucoup aussi. Je me lève tous les jours en me disant que je tiendrai les promesses que j'ai faites à ma conjointe sur son lit de mort et me dit que la vie est devant moi et qu'elle vaut la peine d'être vécue..<br /> Courage à toutes mais aussi aux papas qui comme moi élèvent seuls dans le silence leurs enfants
Répondre
L
Bonsoir<br /> <br /> Je réagis tardivement à cet article venant juste de tomber dessus. <br /> Etant maman seule depuis peu par choix, le père n'était pas prêt, et moi si , je lui ai laissé le choix d'être là ou pas et le droit de changer d'avis si ça arrivait, ce qui je pense fais la différence avec d'autre qui sont seule suite à une rupture. Toujours est il qu'il n'a pas changé d'avis donc je suis maman solo aussi Je vis à l'autre bout du monde ( Nouméa) loin de ma famille , "seule" donc. Je confirme totalement que être maman solo n'est pas toujours une partie de jeu, mais pour ma part personnellement ça ne m'a jamais coupé de ma vie sociale, qui certes à quelques peu changé ( plus de sortie jusqu'au petit matin ) , mais pas tant que ça car mes vrais et seuls amis sont toujours là et qui m'ont surtout soutenu dans mon projet de mère célibataire . Et pourtant ils sont jeunes, et/ ou célibataires et tous ne sont pas encore parent. Pour ce qui est de la vie amoureuse, le fait d'avoir une vie sociale me permets de toujours faire de nouvelle rencontre de personne qui sont bien informé de ma situation et qui n'en fuient pas pour autant. Financièrement je pense que cela par contre dépend des revenus de chacun et des charges et besoin de chacun donc je n'émettrais pas de commentaires là dessus. Je vis depuis la naissance de mon fils un bonheur sans limite et je suis en accord avec moi même et surtout je suis devenue une femme et mère comblée. La seule chose qui peut être pesant c'est d'être loin de la famille, mais je me dis que c'est un choix de vie et que j'assume, maintenant ça ne nous empêche pas d'aller les voir en vacances. Donc je voulais juste témoigner qu'être maman seule n'est pas pour tout le monde la même chose : sacrifice, solitude, lourde charge... Je suis touché et triste que cela soit une situation pesante pour certaine et j'en suis navrée. Mais j'aimerai aussi qu'on saches que cette situation n'est pas forcément aussi lourde et pesante pour toute dépendant de chaque cas. Qu'on arrête de croire que "maman solo" = femme "en difficulté" . Merci
Répondre
L
J'ai l'impression que c'est ma vie dont elle témoigne ! Sauf que moi j'ai une fille de 4 ans et demi et un garçon de 18 mois. Mes parents sont décédés,suis fille unique, pas de famille assez proche de chez moi pour m'épauler la semaine, aucun moyen de les faire garder quand ils sont malades, ou pour sortir, faire du sport...et mon ex-belle famille a souhaité rompre les ponts avec moi sitôt la demande de divorce exprimée par mon ex-mari. J'attends mes moments pour moi un week end sur deux. J'ai heureusement quelques vrais amis présents pour me soutenir et m'inviter, ainsi que le restant de ma famille qui m'appelle et que je vois de temps en temps.
Répondre
C
Je viens de découvrir ce site est comment dire .... 2 ans de séparation ou tout aller bien !!<br /> il refait sa vie et op je suis une mère indigne !!!! vos témoignages mon apporte beaucoup sa me fait du bien de savoir que des doutes et des questions beaucoup de maman en on !! je me sens moins seule !! oui moi le fait de ne pas avoir de vie sociale me pèse !! bref sa fait du bien !!
Répondre
M
le plus dure est cette solitude qui pèse et la famille qui vous laisse tomber et des pseudo amis absents, qui juge votre choix. L’amertume fais place aux sourir et à la joie d'être maman, femme et heureuse. Pour ma part, la seul personne à me faire sourir c'est mon fils, mais lorsqu'il sera grand et en âge de se débrouiller sans moi que vais je faire de ce vide???
Répondre
A
Je suis très touchée par ce témoignage....
Répondre
V
Je découvre ce blog très sympa! Moi même maman solo avec des petits et des grands, j'ai trouvé ces témoignages très intéressants. Merci!
Répondre
Z
Merci et bienvenue à toi sur le blog ! A très bientôt ;-)
S
ce témoignage est tellement proche du mien. un ex qui complique tout, qui fait du mal et après retrouve presque instantanément une autre femme en vous assénant que vous êtes le problème quand bien<br /> même tout prouve que ce n'est pas le cas... a la différence que moi j'ai réagi en ayant une aversion des hommes, que je ne veux surtout pas avoir a nouveau une vie de couple et que je ne jure<br /> maintenant que par une vie de maman solo. je n'ai plus aucune confiance dans la gent masculine et je revendique que je m'en sors bien mieux toute seule. je ne souffre pas de la solitude puisque je<br /> me l'a crée. en tout cas, merci
Répondre
N
Désolée, je n'ai pas été très claire...<br /> J'ai entendu certains lieux communs sur les mamans solos... du style "de toute manière, les enfants élevés par un seul parent sont le plus souvent : délinquants/dépressifs/bossent mal à l'école/en<br /> veulent au parent qui élève et lui font "payer" l'absence/vont mal finir/ne sont pas équilibrés", etc, etc.<br /> Bien sûr, ce n'est pas facile, bien sûr, cela les fait souvent mûrir plus vite que leurs camarades d'école, mais leur coller une étiquette ne les aide pas et n'aide pas la maman solo, qui a souvent<br /> une nette tendance à se culpabiliser... les étiquettes sont réductrices, je trouve, c'est pourquoi je parlais de "lieux communs"... comme par exemple : "les Anglaises sont rousses et ont des dents<br /> en avant"...<br /> Merci pour vos encouragements, belle vie à vous aussi, et à toutes les mamans...
Répondre
L
bonjour nini 79,<br /> je pense ne pas avoir très bien saisi les derniers mots de votre commentaire. Votre histoire semble aussi avoir été difficile et vos quelques mots donne espoir d'une vie meilleure. Bravo à vous .<br /> mais merci de détailler vos quelques mots de fin car je pense ne pas être la seule à ne pas comprendre " ces lieux" .<br /> merci d'avance et belle vie à vous .
Répondre
N
C'est dur d'être maman seule, il ne faut pas se le cacher. Je ne sais pas où on trouve la force de faire face, mais on la trouve. Bien sûr, il y a des moments de doute et de désarroi intenses...<br /> Faire face en plus au chagrin des enfants d'avoir perdu leur papa trop jeune (40 ans), essayer de les élever du mieux qu'on peut, en leur disant qu'on ne peut pas être à la fois maman et papa,<br /> jongler avec des emplois du temps plus que pleins, j'avoue que si j'avais travaillé à plein temps, je n'aurais pas pu, ma résistance n'est pas énorme, et je souhaitais, pour ne pas alourdir le<br /> traumatisme de la perte, qu'ils puissent continuer leurs activités... alors, le temps pour moi, c'était les 10 mn de la douche, et encore... mais j'ai eu de la chance, mes 3 titis sont formidables,<br /> et maintenant de jeunes adultes dont je suis fière. Et ça, ça aide à tenir, à supporter la solitude et le reste (dont certains lieux communs sur les femmes qui élèvent seules leurs enfants et qui<br /> m'énerve au plus haut point... ras-le-bol des étiquettes à la noix...)<br /> Bises et belle journée.
Répondre
Z
<br /> <br /> Merci à toi pour ce partage...<br /> <br /> <br /> <br />
N
Maman de 4 enfants , je suis une maman solo de la semaine . J admire ces femmes qui assument travail, maison, enfant. Sans jamais avoir un moment à soi , sans pouvoir se poser . Je vous félicite<br /> pour votre courage !!!
Répondre
Z
<br /> <br /> Merci pour Carine !<br /> <br /> <br /> <br />
S
Merci pour ce témoignage. Je pense qu' on se retrouve toutes un petit peu dans sa manière de voir la vie de maman solo. Et cette culpabilité lorsqu'on s'accorde le plaisir de ne penser qu'à soi;<br /> même si on ne la ressent pas directement, les autres ont vite fait de nous rappeler que nous sommes mères de famille!
Répondre
Z
<br /> <br /> C'est très juste, Saouda. Merci pour ta visite ici !<br /> <br /> <br /> <br />
A
Merci pour ce témoignage qui ressemble tellement à ce que je vie et ce que je ressens!!
Répondre
Z
<br /> <br /> J'en suis ravie...<br /> <br /> <br /> <br />

                      

                      Diane BALLONAD ROLLAND

                    

 

 

 

Face à l'accélération du temps, prenons le temps de nous poser, osons ralentir, en soi, chez soi, mais aussi au travail, et commençons à nous réapproprier consciemment notre temps !
 

 

Je m’appelle Diane, j'ai 44 ans, je suis Coach professionnelle certifiée, spécialiste de l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, Consultante et Formatrice en Gestion du temps et Equilibre de vie depuis 2010, et je suis aussi la maman imparfaite de 3 enfants. Zen & Organisée, certes, mais je vous rassure, pas tous les jours et c'est tant mieux !

Mon coeur de métier est d'aider les femmes débordées, fatiguées, stressées par les contraintes de la vie quotidienne, à se réapproprier leur temps et à (re)trouver un équilibre. C'est ce qui porte chaque jour depuis plus de 7 ans aujourd'hui.

Créé en novembre 2010, ce blog propose, à travers des articles, des ressources, des interviews ou des ateliers interactifs en ligne, une réflexion et des pistes concrètes (avec exigence mais sans recettes miracles !) pour changer notre regard sur le temps, apprendre à ralentir, nous recentrer sur nos vraies priorités, prévenir l'épuisement et trouver un meilleur équilibre entre les exigences de la vie professionnelle, les obligations de la vie familiale et nos aspirations personnelles.

 

Je suis ce que l'on appelle une "entrepreneuse nomade", travaillant aussi bien dans le train que dans un café, dans un espace de coworking ou chez moi. C'est un mode de vie qui me ressemble, doux, libre et créatif, dans lequel je m'épanouis et peux donner le meilleur :)

Je me suis créée une vie professionnelle sur-mesure : mon quotidien aujourd'hui s'organise autour de différentes activités, toutes complémentaires. Chacune d'elles sans exception me passionne, qu'il s'agisse d'accompagner sur le chemin de l'équilibre et du sens, d'écrire pour mes blogs, de travailler à un nouveau livre, de concevoir un nouvel atelier en présentiel ou en ligne, d'animer une formation, grand public ou proposée par un organisme de formation, ou encore une conférence dans une entreprise.

Entière, intuitive, multiple, j'aime les choses simples et travaille avant tout avec le coeur et en accord avec mon ressenti.

Je ne triche jamais et privilégie l'authenticité, tant dans mon travail que dans mes relations. En réalité, je n'ai aucun mérite car je ne sais pas travailler autrement que dans la confiance, la bienveillance et le respect réciproques.

Si c'est aussi votre cas, nous avons toutes les chances de nous entendre et de faire un bout de chemin ensemble !
 

"L'étoile, c'est ce qui canalise nos énergies, c'est un appel à nous mettre en route, c'est une direction que nous ressentons comme juste au sens plein du terme, c'est une finalité dont découlent les objectifs et qui leur donne de la cohérence et du sens. Elle n'est pas forcément facile ni agréable à suivre, mais c'est elle qui donne du sens à notre existence et nous permet de faire du temps l'allié de notre vie." (François Délivré)

 

Ma box "Zen & Organisé" dans Happy Life Box

 

{Manifeste pour une vie plus douce} PDF à télécharger gratuitement

 

{Mes 50 Mantras pour se réapproprier son temps} PDF à télécharger gratuitement
{Se former au métier d'home-organiser} L'Académie des Pros de l'organisation

 

{Mon podcast audio} sur Soundcloud ou Apple Podcast

 

{Le temps et moi} Mon programme de méditation sur l'app Méditer avec Petit Bambou

 

Magical Timing au travail, Concilier sérénité et organisation (2018, Rustica Editions)

 

Magical Timing, l'art de retrouver du temps pour soi (2017, Rustica Editions)

 

J'arrête de procrastiner, 21 jours pour arrêter de tout remettre au lendemain (2016, Eyrolles)

 

 

 

Membre Fondatrice et Présidente de la FFPO