Mon fils de 10 ans, en classe de CM2, a une maîtresse formidable. Et je sais de quoi je parle, ma fille aînée, en classe de 4ème aujourd'hui, l'a "eue" en CM2 aussi...
En début d'année, elle nous a transmis via le cahier de liaison quelques conseils pleins de bon sens. Je n'ai pas résisté, avec son accord, à l'envie de les partager avec vous !
Voici mes préférés :
"Tous les enfants sont différents et il n'existe pas de recette pédagogique miracle pour réussir.
Reste quelques principes de bon sens...
Si votre enfant est en difficulté, le plus malheureux c'est lui, pas vous. En le culpabilisant, vous ajouterez à son sentiment d'échec la peur de ne pas être aimé. Essayez plutôt de comprendre ce qui ne va pas et cherchez avec lui des solutions pour y remédier...
Au moindre succès, encouragez-le et félicitez-le.
Vous êtes incapable de comprendre l'exercice de grammaire ou le travail demandé, peu importe. Vous n'avez pas à faire les devoirs de votre enfant à sa place. En revanche, il est primordial d'en parler avec lui, de vous intéresser à ce qu'il fait à l'école.
Surveillez son travail... avec mesure. Faites lui réciter ses leçons. Mais ne soyez pas trop sur son dos, il doit apprendre à devenir autonome, à savoir gérer son travail.
Essayez de lui procurer un environnement propice au travail. Pour certains, ce sera un bureau au calme tandis que pour d'autres dans la cuisine ou sur la table de la salle à manger, près des parents.
Laissez-le goûter tranquillement et jouer au ballon (plutôt que regarder la télé) avant de faire le travail scolaire. Assurez-vous qu'il a suffisamment d'heures de sommeil.
Encouragez ses passions. Rien ne sert, par exemple, de réduire les activités de loisirs à la suite d'un problème scolaire. Le sport, la musique, la danse sont au contraire l'occasion pour les jeunes de développer certaines compétences et de se sentir valorisés."
A l'heure où les enfants sont soumis de plus en plus tôt, parfois dès la grande section de maternelle, à une logique de performance et de compétition, quand on voit qu'ils sont de plus en plus nombreux à fondre en larmes dès l'école élémentaire parce qu'ils ont eu une "mauvaise" note (un 16 quand les parents demandent un 18 minimum...), ces petits conseils tous simples rassurent, non ?
Merci maîtresse !