Après "Envie d'être zen et organisée ?" paru en janvier 2013 aux Ed. Tournez la page (collection Femmes Actives), je suis très fière de vous annoncer que je suis en train d'écrire mon prochain livre.
Ce nouveau livre paraîtra chez Eyrolles en octobre 2015 dans la merveilleuse collection "J'arrête de..." , dirigée par Anne Ghesquière ("J'arrête de râler", "J'arrête d'être débordée", etc.).
Il sera question d'un sujet qui parle à un grand nombre d'entre nous : la procrastination !
Vous savez, cette fameuse tendance à tout remettre au lendemain et à reporter, parfois aux calendes grecsques, ce que nous pourrions/devons/souhaitons faire aujourd'hui.
Combien de bonnes intentions restées à l'état d'intention ? Combien de projets imaginés, parfois à peine commencés et jamais concrétisés ? Et quid des bonnes résolutions de début d'année ?
Ces coups d'épée dans l'eau et autres tentatives avortées finissent par saper notre énergie et ont un effet dévastateur sur l'estime de soi et la confiance. Derrière une tendance à la mode, la procrastination peut en effet devenir un handicap et générer de vraies souffrances, avec des conséquences parfois dramatiques (conséquences financières, isolement social, dépréciation de soi, dépression, perte d'emploi, etc.).
Rassurez-vous, nous sommes tous des procrastinateurs, à des degrés divers bien sûr, moi compris car nous avons chacun à notre niveau des tâches qui nous rebutent, nous font peur (parfois les deux à la fois !), et nous angoissent.
Pour certains, il s'agira de la paperasse (oui, on peut même maintenant parler de "phobie administrative", c'est pratique !) pour d'autres, certains coups de fil qui nécessitent une négociation ou une annonce désagréable, mais aussi le ménage, le rangement, la rédaction d'un rapport ultra important, la prise de rendez-vous médicaux, etc. La liste est sans fin !
Pour éviter de nous y mettre, nous allons plus ou moins consciemment* développer des stratégies de fuite, d'évitement, parfois très (très) élaborées, ayant pour seul objectif de nous maintenir dans l'inertie.
La question est :
Comment sortir de l'inertie ?
Quelles stratégies déployer pour passer de l'inaction à l'action ?
* La procrastination, phénomène complexe, multiforme et multifactoriel, est un mécanisme conscient (quand nous procrastinons, nous savons que nous procrastinons, d'où un fort sentiment de culpabilité) mais qui s'appuie sur des ressorts inconscients.
A travers ce livre, qui devrait s'appeler "J'arrête de procrastiner - 21 jours pour passer à l'action et aller au bout de ses projets !", je vous proposerai une méthode structurée, pratique et facile à mettre en oeuvre pour vous aider à passer à l'action.
Il sera étayé de nombreux exercices pratiques, de ressources diverses et, bien sûr, de témoignages de procrastinateurs ET de personnes qui ont réussi à venir à bout de leur procrastination.
Ces dernières nous expliqueront comment elles y sont parvenues, in fine quelles stratégies elles ont mis en place pour passer à l'action, et surtout ce qu'elles en retirent aujourd'hui.
D'où ce billet aujourd'hui car à nouveau, j'ai besoin de vous !
Evidemment, dans le cadre de mon activité, tant dans mes formations qu'à travers mes ateliers présentiels ou en ligne, il est très souvent question de procrastination (mais aussi de tout ce qui peut être en lien de près ou de loin avec ce comportement : multitasking, concentration, attention, gestion d'énergie, etc.).
Je compte ainsi parmi les personnes que j'accompagne de nombreuses procrastinatrices (j'en profite pour leur adresser un petit clin d'oeil car elles se reconnaîtront probablement !). Mais je me suis dit aussi que parmi les lecteurs, lectrices du blog, il devait bien se cacher quelques procrastinateurs prêts à témoigner et à partager leur expérience ;-)
Si vous pensez être un procrastinateur, une procrastinatrice, n'hésitez pas à me raconter, avec vos mots et votre spontanéité, par mail (dianeballonad@zen-et-organisee.com) de préférence :
- Ce que vous avez tendance à procrastiner,
- Les raisons pour lesquels, selon vous, vous procratinez ces tâches, ou tout ce qui vous empêche, finalement, de vous y mettre (freins conscients ou inconscients),
- Les "fausses bonnes excuses" que vous avez tendance à utiliser (y compris pour vous convaincre vous-même) pour vous soustraire au passage à l'action,
- Vos sources de distraction et d'éparpillement,
- Les bénéfices cachés, s'il y en a, de votre inaction (par exemple, si vous avez tendance à attendre le dernier moment pour vous y mettre car l'urgence, l'adrénaline vous stimulent),
- En quoi cela vous handicape ou pénalise aujourd'hui (ou par le passé),
- Ce que cela génère comme émotion ou sentiment en vous,
- Ce que cela vous coûte éventuellement en énergie, en charge mentale, en fatigue,
- Ce que vous avez éventuellement déjà essayé de mettre en place pour contrer cette tendance et si cela a marché pour vous ? Si oui, pour quel(s) résultat(s) ? Si non, pourquoi ?
- Etc.
N'hésitez pas à me faire part de votre témoignage également si vous avez dans votre entourage familial proche, amical ou professionnel un(e) procrastinateur(trice) : votre conjoint, votre ado (Ah, les ados sont de grands procrastinateurs devant l'éternel, et je sais de quoi je parle, j'en ai deux à la maison !), votre meilleur(e) ami(e), votre collègue, votre patron, etc.
Un grand merci à vous par avance pour vos contributions que j'attends nombreuses !
Un grand merci enfin à la talentueuse Scarlatine (l'auteure de l'illustration du blog !) qui m'a autorisée à utiliser son illustration pour ce billet !
* Crédit illustration : Scarlatine
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